Hommage à Dominique Rolin
La grande dame de la littérature de langue française n'est plus. Aujourd'hui, dans la presse, il n'y en a que pour Carlos Fuentes, décédé lui aussi hier. De ce dernier, monstre sacré de la littérature mondiale, je ne parlerai pas, il en est assez dit dans les médias. Par contre la disparition de Dominique Rolin sera ressentie par tous les amateurs de littérature comme la perte d'une amie, comme un deuil que l'on préfère méditer dans le silence, en se replongeant dans une oeuvre tout en finesse et en discrétion, hymne à la vie en même temps qu'y rôde la mort, à l'amour malgré la souffrance que sa perte peut faire éprouver. Dominique Rolin n'a jamais varié dans sa quête du bonheur de vivre qu'elle a tenté de nous faire partager à travers une oeuvre raffinée, discrètement audacieuse, dans ses thèmes comme dans sa forme. Une oeuvre autour de laquelle elle est parvenue à rassembler un public de lecteurs fidèles, et discrets, comme le sont toujours les passionnés. Pour eux, aujourd'hui est un jour bien triste.
Dominique Rolin a fait l'objet d'un billet sur ce blog il y a quelques semaines.